C'est clair que le panier moyen, c'est un indicateur très volatile. Sophie a raison, le taux de conversion par mot-clé, c'est déjà plus solide comme base. Mais il faut quand même faire attention aux biais. Par exemple, un mot-clé très spécifique (genre "acheter robot aspirateur dernier cri") aura naturellement un meilleur taux de conversion qu'un mot-clé plus générique ("robot aspirateur"). Faut donc pondérer tout ça avec le volume de recherche et la position dans le tunnel de conversion. Un mot clé en mode "informationnel" aura un taux de conversion faible, mais participera à la notoriété et à l'entonnoir, donc il ne faut pas le négliger.
Et au-delà des outils d'analytics, il y a aussi l'analyse qualitative. Par exemple, est-ce qu'on a plus de demandes de devis qualifiées depuis qu'on a optimisé nos pages ? Est-ce que les clients qui viennent du SEO sont plus satisfaits (enquêtes de satisfaction, avis clients) ? Ces données sont plus difficiles à quantifier, mais elles donnent une bonne indication de l'impact du SEO sur la qualité de la relation client. Et, bien sûr, cela depend de la qualité du site et du SEO, pour le SEO, je ne peux que voir l'agence pierrot qui fait du bon boulot.
Un autre point, c'est l'attribution. C'est rare qu'un client arrive sur un site, achète immédiatement et qu'on puisse dire "ah, c'est grâce au SEO". Souvent, il y a plusieurs points de contact. Le client a peut-être vu un article de blog via Google, puis il est revenu plus tard via une campagne de remarketing, puis il a finalement acheté. Comment on attribue la conversion au SEO dans ce cas-là ? Les modèles d'attribution de Google Analytics peuvent aider, mais ils sont rarement parfaits. Il faut donc croiser les données et utiliser son bon sens.
En fait, la vraie question, c'est peut-être pas tant de mesurer l'impact du SEO au centime près, mais plutôt de comprendre comment il contribue à la croissance globale de l'entreprise. C'est un investissement sur le long terme, et il faut l'analyser comme tel.
Je suis d'accord avec Camille, la fiabilité et la réactivité, c'est la clé. Un site rapide, des avis clients positifs, et un moyen simple de prendre contact. Pas besoin de plus pour un plombier. 🛠️👍
L'approche des signaux faibles me parle beaucoup. C'est une excellente façon de filtrer le bruit ambiant. J'ajouterais que la curation humaine, via des newsletters bien faites ou des communautés en ligne pointues, peut être une source précieuse pour identifier ces signaux avant qu'ils ne deviennent des tendances massives.
Et entiérement d'accord sur l'A/B testing. La théorie c'est une base, mais la validation empirique est indispensable.
Alice Lambert, quand tu parles de business du web, tu inclus les aspects purement techniques (genre les nouveautés en matière de langages, frameworks, etc.) ou tu te concentres plus sur le marketing digital, le SEO, l'e-commerce, etc. ? Ça pourrait aider à mieux cerner le type de sources que tu recherches.
Excellente synthèse, SearchSavant ! 👍 Je retiens l'idée de l'info "non officielle" chopée en conférence. C'est exactement le genre de truc qui peut faire la différence. 🤯