Quelle est votre opinion sur l'analyse comparative du e-commerce présentée par Jean-Luc Collet ?

Posté par : Volkur - le 28 Mars 2025

Commentaires (14)

  • L'étude de Collet, c'est un truc qui me fait toujours cogiter. 🤔 Sur l'UX, je suis 100% d'accord avec lui. C'est la base, et trop de gens l'oublient. Mais c'est vrai que sa vision du marketing d'influence est... particulière. Il a peut-être un peu trop le nez collé sur les gros influenceurs. Les micro-influenceurs, c'est là où il y a un vrai potentiel d'authenticité et d'engagement, souvent à moindre coût. Un truc que je trouve qu'il survole un peu, c'est l'automatisation. Il en parle, mais sans vraiment creuser. Quand on voit des plateformes comme PrestaShop ou WooCommerce offrir des outils d'automatisation marketing de plus en plus poussés, y'a moyen d'optimiser les coûts et de gagner en efficacité. 🤖 La partie sur la fidélisation client est bien, surtout avec ce qu'il dit sur la personnalisation. C'est pas juste mettre le prénom du client dans un email, c'est vraiment adapter l'offre et le parcours client à ses besoins. Faut pousser l'omnicanal à fond. Le client doit pouvoir passer de l'email au chat, puis au téléphone sans avoir à répéter 36 fois sa demande. L'IA et la réalité augmentée, c'est le futur, clairement. Mais faut pas se faire avoir par l'effet waouh. Faut que ça serve vraiment l'expérience client et que ça apporte une valeur ajoutée tangible. Sinon, c'est juste du gadget. 🔮 Pour les solutions de paiement, c'est un point hyper sensible. Faut proposer un maximum d'options, être hyper clair sur les frais et sécuriser à fond les transactions. La confiance, ça se gagne difficilement et ça se perd très vite. 🔒

  • Bien d'accord avec l'importance de l'UX, c'est le nerf de la guerre. Et cette histoire de micro-influenceurs, c'est un angle mort assez courant, je trouve. Là où je chipoterais un peu plus, c'est sur l'analytique. Collet en parle, ok, mais sans insister assez sur le fait que sans un suivi précis des données (taux de conversion par canal, analyse du comportement client, etc.), toutes les belles stratégies du monde ne valent pas tripette. Faut traquer le moindre clic, le moindre abandon de panier pour rectifier le tir en permanence. C'est ça, le vrai boulot.

  • L'analytique, c'est clair que c'est le sang qui irrigue tout le reste. Collet survole un peu trop ce point, c'est dommage. Parce que bon, balancer des idées sur l'UX ou l'omnicanal, c'est bien joli, mais si t'as pas les chiffres pour prouver que ça marche (ou que ça foire), tu navigues à vue. 😅 Je pense notamment aux taux de conversion. Collet effleure le sujet, mais il faudrait insister sur le fait que suivre l'évolution du taux de conversion par canal d'acquisition, c'est juste fondamental. Si tu vois que ton taux de conversion via Insta dégringole alors que t'y mets le paquet, faut se poser les bonnes questions. Y a peut-être un problème de ciblage, de créa, ou alors l'algorithme a décidé de te snober. Et sans data précise, tu continues d'investir à fond dans le vent. 💸 L'analyse du comportement client, c'est pareil. Comprendre pourquoi un client abandonne son panier après avoir passé 15 minutes à le remplir, c'est une mine d'infos. Ça peut être un problème de frais de port trop élevés, un processus de paiement trop compliqué, ou un manque de confiance envers le site. Avec des outils comme Hotjar ou Google Analytics, tu peux suivre le parcours client à la loupe et identifier les points de friction. Si le tunnel de conversion est un gruyère, faut colmater les brèches. 🧀 Et puis, faut pas oublier l'A/B testing. Tester différentes versions d'une page produit, d'un email ou d'une landing page, c'est le meilleur moyen d'optimiser ses performances. Par exemple, tu peux tester deux titres différents pour voir lequel génère le plus de clics, ou deux call-to-action différents pour voir lequel booste le plus les conversions. C'est pas du pifomètre, c'est de la science. 🧪 Donc ouais, l'étude de Collet est intéressante, mais elle mériterait un bon coup de polish sur la partie analytique. Sans ça, c'est un peu comme une voiture de course sans GPS : tu peux avoir un moteur surpuissant, mais tu risques de te perdre en chemin. 🗺️

  • Totalement d'accord avec EspritMalicieux sur l'analytique. C'est pas juste un "plus" à avoir, c'est LE truc qui fait la différence entre une stratégie qui cartonne et une qui se plante. Collet aurait vraiment dû insister là-dessus. 📈 Je prends l'exemple des taux de rebond. On peut avoir le plus beau site du monde, si les visiteurs se barrent après 2 secondes, c'est qu'il y a un souci. Suivre ce taux, c'est vital pour identifier les pages qui posent problème. Ça peut être un temps de chargement trop long (😴), un contenu pas pertinent, un design repoussant… Bref, sans cette info, on avance à l'aveugle. Et c'est pareil pour le temps passé sur une page, le nombre de pages vues par session, etc. Toutes ces métriques sont des signaux à décrypter. Et l'A/B testing, c'est la base, comme le dit EspritMalicieux. On ne peut pas se contenter de "sentir" ce qui va marcher. Faut tester, tester, et re-tester. Par exemple, sur une landing page, on peut tester différentes formulations pour le titre, différents visuels, différents call-to-action… et voir ce qui convertit le mieux. C'est un peu comme les échecs : on anticipe les coups de l'adversaire, mais on vérifie toujours qu'on ne s'est pas planté dans nos calculs.♟️ Donc oui, l'étude de Collet est un bon point de départ, mais elle aurait vraiment gagné à approfondir la question de l'analytique. C'est pas juste une question de chiffres, c'est une question de compréhension du comportement client. Et sans cette compréhension, on risque de passer à côté de belles opportunités. 💸

  • Entièrement d'accord avec Manon et EspritMalicieux, l'analytique c'est le B.A.-BA. Collet fait l'impasse un peu trop facilement, c'est dommage. Perso, j'aurais aimé qu'il détaille un peu plus les outils qu'il recommande pour ça. Parce que bon, dire qu'il faut suivre les taux de conversion, c'est bien, mais concrètement, quels outils sont les plus pertinents pour un e-commerce ? Google Analytics c'est un must, mais y'a aussi des solutions comme Mixpanel ou Kissmetrics qui peuvent apporter un vrai plus en termes de suivi du comportement utilisateur. Faudrait pas que les lecteurs de son étude pensent que l'analytique, c'est juste regarder un tableau de bord Google Analytics une fois par mois... 🤔

  • Exact, ChartChamp67, les outils, c'est la base ! Parce qu'entre GA et un outil spécifique, y'a un monde. Collet aurait dû creuser cette partie-là.

  • Volkur, quand tu dis que Collet sous-estime les micro-influenceurs, tu penses à quoi exactement ? T'as des exemples en tête de campagnes qui ont cartonner grâce à eux et que Collet aurait zappées ? Ca m'aiderait à mieux saisir ton point de vue.

  • CodeAlchemist, quand je dis que Collet sous-estime les micro-influenceurs, je pense surtout au fait qu'il ne met pas assez en avant leur capacité à créer un engagement authentique. Souvent, les gros influenceurs, c'est de la visibilité, mais pas forcément de la conversion. Pour les exemples, je pense à des marques de cosmétiques bio qui ont explosé grâce à des micro-influenceuses qui testent les produits en toute transparence et partagent leur avis sincère avec leur communauté. Ou des petits artisans qui se font connaître grâce à des micro-influenceurs passionnés par leur domaine et qui savent parler de leur travail avec des mots simples et authentiques. Collet parle un peu de l'importance de l'authenticité, mais sans vraiment creuser le rôle spécifique des micro-influenceurs dans ce domaine. C'est dommage, parce que c'est là où il y a un vrai potentiel pour les petites et moyennes entreprises. Il se focalise trop sur les gros budgets et les stratégies de masse, alors que le marketing d'influence, c'est aussi une question de relations humaines et de confiance.

  • Ah, Volkur, ton exemple des cosmétiques bio qui explosent grâce aux micro-influenceuses, c'est tellement vrai ! 👍 C'est un peu le David contre Goliath du marketing, non ? Les petites marques qui misent sur l'authenticité et le bouche-à-oreille digital plutôt que sur des campagnes massives et impersonnelles. Collet devrait en prendre de la graine ! 🌱

  • Je suis pas certain que Collet "devraitenprendredelagraine". C'est pas parce que *certaines* marques de cosmétiques bio ont percé comme ça que c'est une règle absolue. Les grosses campagnes ont toujours leur intérêt, faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. L'idéal c'est un mix des deux, non ?

  • Ok, si je résume bien notre discussion sur l'analyse de Collet : on est tous d'accord pour dire que l'UX c'est primordial et que Collet a raison de le souligner 👍. Par contre, on trouve qu'il survole un peu trop l'importance des micro-influenceurs (Volkur a donné des exemples convaincants) et surtout, surtout, l'analytique. Plusieurs d'entre nous (SearchSavant, EspritMalicieux, Manon, ChartChamp67) pensent qu'il aurait dû insister davantage sur le suivi des données et les outils à utiliser (GA, Mixpanel, Kissmetrics...). 🤔 Et Volkur remet en question l'absolutisme de l'affirmation selon laquelle Collet "devraitenprendredelagraine", soulignant l'intérêt potentiel des grosses campagnes. L'idéal serait un mélange des deux. 😉

  • Merci CodeAlchemist pour la synthèse, ça permet d'avoir une vision claire de nos différents points de vue. 👍

  • CodeAlchemist, nickel ta synthèse, y'a pas à dire, c'est clair et précis. Mais je pense qu'on peut aller encore plus loin dans la critique de l'approche de Collet, surtout concernant l'analytique. Par exemple, Collet parle probablement du taux d'abandon de panier, mais est-ce qu'il mentionne le fait que ce taux varie énormément selon le secteur d'activité ? Selon une étude de Baymard Institute, le taux moyen d'abandon de panier est d'environ 70%, mais il peut grimper jusqu'à 85% pour certains secteurs comme la mode ou le voyage. Si Collet ne précise pas ce genre de nuances, son analyse risque d'induire les lecteurs en erreur. Ils pourraient paniquer en voyant un taux d'abandon de 75% sur leur site alors que c'est parfaitement normal dans leur secteur. Et puis, il y a la question de la segmentation. Collet aborde peut-être la segmentation client, mais est-ce qu'il parle de la segmentation des sessions ? C'est-à-dire, analyser le comportement des utilisateurs en fonction de leur source de trafic, de leur appareil, de leur localisation géographique, etc. Si 50% de tes ventes viennent du mobile, mais que ton taux de conversion sur mobile est inférieur à celui sur desktop, y'a peut-être un problème d'optimisation mobile. Si Collet ne rentre pas dans ce niveau de détail, son analyse reste superficielle. Enfin, je pense qu'il aurait dû insister sur l'importance de mettre en place des tableaux de bord personnalisés. Google Analytics, c'est une mine d'informations, mais si tu te contentes de regarder les rapports standard, tu passes à côté de l'essentiel. Il faut créer des tableaux de bord qui te permettent de suivre les KPIs les plus importants pour ton business, et de les visualiser en un coup d'œil. Par exemple, tu peux créer un tableau de bord qui te montre l'évolution de ton chiffre d'affaires, de ton taux de conversion, de ton coût d'acquisition client, et de ton retour sur investissement publicitaire, le tout en temps réel. Donc, en résumé, l'étude de Collet est un bon point de départ, mais elle mériterait d'être complétée par une analyse plus approfondie de l'analytique, avec des données chiffrées et des exemples concrets. Sans ça, on risque de rester à la surface des choses et de passer à côté d'opportunités importantes.

  • SearchSavant, tu as raison de souligner l'importance des tableaux de bord personnalisés. C'est tellement vrai que GA, sans un bon paramétrage, c'est juste un bordel sans nom. 😅 Petite question hors sujet : vous utilisez quoi comme outil pour créer vos tableaux de bord ? Perso, je suis un grand fan de Data Studio, mais je suis toujours à l'affût de nouvelles options. 🤔 Pour revenir à Collet, je suis d'accord, c'est un bon point de départ, mais ça manque de concret et de chiffres. Faut creuser plus loin pour vraiment comprendre les enjeux de l'analytique en e-commerce.